« Là-bas, tout est grand, tout est pos­sible » me dit-elle avant qu’une feuille Excel ne capte nos vies.

Je me sou­ve­nais de Borges parlant de la plaine : « de même que les hommes d’autres nations vénèrent et pres­sentent la mer, de même nous (y compris l’homme qui entre­tisse ces sym­boles), nous aspi­rons ardem­ment à vivre dans la plaine infinie qui résonne sous les sabots. »

L’infini cana­dien ne néces­site pas d’horizon et se nourrit de verticales.