La musique passe naturellement pour un langage à même de transcender les autres, présentant une universalité qui ne s’encombre d’aucune frontière. Pourtant, les milieux de la musique ne ressentent guère la mondialisation comme un facteur épanouissant. Il y voient, au mieux, un défi. C’est que les changements induits par la globalisation altèrent profondément maisons d’édition et maisons de disques mais aussi le métier de composer et l’art d’écouter, de telle sorte que c’est l’ensemble de la chaîne musicale qui se trouve impliqué dans un processus de mutation qui le touche d’une façon fondamentale. Il ne s’agit pas ici d’une évolution mais bien d’une révolution.