Le résul­tat est le suivant : la ville telle qu’on en parle possède en abon­dance ce qu’il faut pour exister, tandis qu’existe beau­coup moins la ville qui existe à sa place. — Italo Calvino, Les Villes invisibles

L’empreinte la plus visible est la façon dont nous trans­for­mons notre envi­ron­ne­ment minéral pour nous en faire loge­ments. Entre eux, des rues dans le pro­lon­ge­ment des­quelles se dres­se­ront les maisons de nos fils et de leurs fils. La ville s’étend ainsi, trans­for­mant l’eau, la chaux, l’argile, frag­men­tant la roche, se super­po­sant à elle, la faisant oublier.

Pourtant, vu de l’autre côté de la vallée, les hommes sont dissous dans la ville et, au loin, la ville elle-même se dissout dans la montagne.