Les Nières

Les Nières sont un hameau et l’humanité se meurt.

Au cœur de l’Hérault, coupées du monde, Les Nières pour­suivent une matu­ra­tion commencée il y a des millénaires. Nichés au sein d’une végétation luxu­riante de châtaigniers et de chênes verts, sur une mon­tagne traversée de gale­ries oubliées, sept per­son­nages se retrouvent isolés, libérés, explorateurs.

Un roman aux accents alchi­miques où la sen­sua­lité des êtres et la nature triom­phante tressent les brins d’un che­mi­ne­ment ini­tia­tique qui emporte le lecteur aux limites du réel.

Les Nières

Nature Humaine

Après quatre ans d’écriture, Nature Humaine : Industrialisation des affects et dégra­da­tion du réel est paru.

Le 4 de cou­ver­ture : « Croyons-nous réel­le­ment à la justice, au bien et au mal, au sacré ? Nos désirs, nos juge­ments, nos déci­sions sont-ils réel­le­ment les nôtres ? Parfois, le sen­ti­ment d’exister s’estompe au profit de celui de par­ti­ci­per, c’est-à-dire d’être part d’un système que per­sonne ne guide. La connais­sance semble alors uto­pique, les affects construits, et les mythes se dévoilent en tant que tels. La notion de fina­lité a sombré, entraî­née dans les abysses du sens en tant que signi­fi­ca­tion mais aussi que direc­tion à suivre. Toute entre­prise de la raison s’affirme tau­to­lo­gique et le réel lui-même semble reculer.
Les bases pour­tant tiennent bon. À la fois sou­ve­raines et négli­gées, les lois de la com­plexité et de la ther­mo­dy­na­mique opèrent sans relâche là où nous ne voyons que des émo­tions, des valeurs et des méca­nismes socio-économiques. Nous navi­guons ainsi dans un réel phy­sique, guidés par une car­to­gra­phie fic­tion­nelle. Étonnamment, cette navi­ga­tion aveugle se révèle tel­le­ment effi­cace qu’elle a permis à l’homme de s’assurer une place de choix dans l’écosystème de la planète, mais aussi de se penser hors de la nature. Mais, de façon sourde, le réel nous rap­pelle désor­mais à lui.
Seule une approche natu­ra­liste inter­ro­geant à la fois les effets et les causes phy­siques de nos actes permet de nous penser comme élé­ments de la nature. Ceci ne peut se faire sans remettre en ques­tion à la fois la nature de l’homme, et la nature faite homme.
Alain Van Kerckhoven entre­prend ici de géné­ra­li­ser sa réflexion natu­ra­liste initiée dans Le Libre Arbitre : Esquisse d’une méta­phy­sique de la liberté (L’Harmattan, 2017). »

Disponible ici (commandez-le en EUR pour éviter des frais de change), sur Amazon et chez votre libraire favori…

La Connaissance, une croyance utopique ? (2)

Seconde confé­rence bruxel­loise sur la phi­lo­so­phie de la connais­sance, ce 20 février 2020.

Edmund Gettier a mis l’accent sur le fait que les condi­tions néces­saires pour parler de connais­sance (une croyance jus­ti­fiée dans une chose vraie) ne sont pas suf­fi­santes. Je dresse des paral­lèles avec le dis­cours média­tique et la construc­tion de sto­ry­tel­lings. Revenant dans le champ phi­lo­so­phique, je ques­tionne le scep­ti­cisme épis­té­mo­lo­gique et en viens à pro­po­ser une double éthique de la connaissance.

L’un des objec­tifs de cette confé­rence est de confron­ter une nou­velle fois cer­taines théo­ries à paraître dans mon pro­chain ouvrage (titre pro­vi­soire : Nature humaine).

 

La Connaissance, une croyance utopique ? (1)

Conférence bruxel­loise sur la phi­lo­so­phie de la connais­sance, ce 4 sep­tembre 2019.

J’aborde le phé­no­mène en partant des condi­tions néces­saires pour m’attarder sur le critère de jus­ti­fi­ca­tion mis en ques­tion par Edmund Gettier. Partant, je dresse des paral­lèles avec le dis­cours média­tique et la construc­tion de sto­ry­tel­lings. Revenant dans le champ phi­lo­so­phique, je ques­tionne le scep­ti­cisme épis­té­mo­lo­gique et en viens à pro­po­ser une double éthique de la connaissance.

L’un des objec­tifs de cette confé­rence est de confron­ter cer­taines théo­ries à paraître dans mon pro­chain ouvrage (titre pro­vi­soire : Nature humaine).

 

La Fille du Roi d’Écosse : Création mondiale

La soprano Yuhmi Suke Iwamoto a accepté de créer en 2019 La Fille du Roi d’Écosse (texte encore inédit, musique de Michel Lysight). Elle sera accom­pa­gné de Jean-Marc Fessard (cla­ri­nette) et de Johan Schmidt (piano).

Le 14 juin 2019 à 20:00
Espace Delvaux
3, Rue Gratès
1170 Watermael – Boitsfort (Bruxelles)

 

Des miettes dans le lit

Des miettes dans le lit : poèmes est joli­ment paru aux Éditions Chloé des Lys (Barry).

Quelques poèmes, prin­ci­pa­le­ment de jeu­nesse, des ins­tan­ta­nés sus­ci­tés par ces moments irré­so­lus, qui construisent nos nostalgies.

« Je ne sais plus où je l’ai mise…
– On va la retrou­ver !
– Je ne sais plus où je l’ai mise, qu’il répétait.

Et puis il s’assied, comme ça, au bord du trot­toir, à mi- hauteur de la rue de la Victoire.

Lui, c’était mon père. Et il renonçait à cher­cher sa voiture. Il faisait bon et, en face, une camion­nette de loca­tion essayait péniblement de se garer.

– Un jour, je ne saurai même plus qui tu es, qu’il ajoute. »

Disponible sur le site de l’éditeur ou mieux encore, chez votre libraire favori…

(Méta-)physique du libre arbitre

Le Libre Arbitre

Je suis invité par à donner, le 21 décembre 2018, une confé­rence sur La (méta-)physique du libre arbitre, à Louvain-La-Neuve. J’adopte une posture natu­ra­liste afin d’approcher le phé­no­mène appa­rent d’autodétermination.

Cette invi­ta­tion fait suite à la publi­ca­tion de mon dernier ouvrage.

Extra-Small 2017

Participation pro­chaine à l’exposition Extra-Small 2017 orga­ni­sée par la Maison des Arts de Schaerbeek (chaus­sée d’Haecht 147) du ven­dredi 8 décembre au dimanche 10 décembre 2017. Je pré­sente de petits formats pho­to­gra­phiques sur la vie schaerbeekoise.

Le ver­nis­sage aura lieu ven­dredi 8 décembre de 19:00 à 22:00.

[Détails sur le site de la Maison des Arts ou sur Facebook.]

(Méta-)physique du libre arbitre

Le Libre Arbitre

Mensa Belgique m’a convié à donner, le 28 juillet 2017, une confé­rence sur La (méta-)physique du libre arbitre. Elle aura lieu dans le beau quar­tier d’Outremeuse (Rue Grande-Bêche 35 à 4020 Liège).

Courants d’Airs 2017

La 12e édition de ce fes­ti­val des arts de la scène est acces­sible gra­tui­te­ment à l’initiative du Conservatoire royal de Bruxelles en Musique et Arts de la parole. Le 19 avril 2017, à 20:00 seront jouées trois oeuvres coécrites avec le com­po­si­teur belge Michel Lysight : Three Philosophers Songs, et les deux Regards sur Arlequin.

D’autres oeuvres ins­tru­men­tales de Michel Lysight sont pro­gram­mées (dont une créa­tion mon­diale), ainsi que le fan­tas­tique Tehillim de Steve Reich.

Sur scène : Quintette EtCaetera, Thibaut Louvel (piano), Stann Duguet (vio­lon­celle), Sesim Bezduz (violon), Ninon Demange (Soprano), Romain Dayez (Baryton), Pierre Quiriny (marimba), Antoine Dandoy (marimba) et le Royal Conservatory of Brussels Orchestra sous la direc­tion de Philippe Gérard.

Coordonnées et réservation

Le Libre Arbitre

Le Libre ArbitreLe Libre Arbitre : Esquisse d’une méta­phy­sique de la liberté trouve désor­mais sa place dans le cata­logue de L’Harmattan (Paris).

La des­crip­tion de l’éditeur ne demande aucune retouche : « Notre expé­rience quo­ti­dienne nous le prouve : nous prenons des déci­sions pour nous dépla­cer, pour penser, pour agir et réagir. Nous prenons ces déci­sions selon notre nature et de notre envi­ron­ne­ment, mais aussi en fonc­tion de notre volonté propre. C’est cette carac­té­ris­tique essen­tielle qui confère à l’humain son libre arbitre.
Toutefois, rien dans la science ne vient confor­ter cette for­mi­dable intui­tion. Au contraire, les modèles contem­po­rains des neu­ros­ciences et des science cog­ni­tives tendent à faire de nous des machines impar­faites, et à relé­guer la volonté au rang d’illusion.
Dans ce court essai, Alain Van Kerckhoven démontre que le libre arbitre a tou­jours été ins­tru­men­ta­lisé pour jus­ti­fier des pos­tures reli­gieuses, phi­lo­so­phiques ou poli­tiques. L’apparition de nou­veaux outils de connais­sance permet pour la pre­mière fois d’en faire un sujet d’étude ration­nelle.
Les conclu­sions nous entraînent aux fron­tières de la science et de la phi­lo­so­phie, au cœur de l’expérience humaine. »

Disponible sur Amazon, sur le site de l’éditeur ou mieux encore, chez votre libraire favori…

La Complainte des esclaves au catalogue de Delatour

La Complainte des esclavesLa Complainte des Esclaves est une courte pièce humo­ris­tique écrite à nouveau en col­la­bo­ra­tion avec le com­po­si­teur Michel Lysight. Les esclaves dont il est ques­tion sont les jeunes cho­ristes, sup­pliant leur chef de chœur de ne plus jamais leur donner à chanter de musique contem­po­raine. La musique est un clin d’œil pas­ti­chant les grands clas­siques, tout en conser­vant la touche per­son­nelle du compositeur.

La pièce, pour choeur d’enfants à 2 voix, 2 per­cus­sion­nistes et 2 ins­tru­ments ou piano, est dis­po­nible en version papier ou élec­tro­nique aux Éditions Delatour.

Les Chants de Casanova édités !

Les Chants de CasanovaLes Chants de Casanova sont fina­le­ment dis­po­nibles dans le cata­logue de Delatour, France.

Cette vaste fresque lyrique de 45 minutes pour contre-ténor (ou baryton), choeur mixte et grand orchestre sym­pho­nique fut écrite en col­la­bo­ra­tion avec le com­po­si­teur belge Michel Lysight.

Écrits de 2005 à 2006, Les Chants de Casanova ne sont pas un récit linéaire de la vie de Casanova, mais plutôt une évo­ca­tion en un prélude et six chants de divers évé­ne­ments mar­quants qui ont jalonné le par­cours de ce fas­ci­nant per­son­nage. Les ambiances musi­cales, très variées, sont carac­té­ris­tiques du style du com­po­si­teur : lyrisme, expres­sion, vastes mélo­dies, sub­ti­lité des cou­leurs orches­trales et rythmes impla­cables s’y côtoient de manière naturelle.

La créa­tion mon­diale de cette pièce maî­tresse du com­po­si­teur a eu lieu le 29 janvier 2010 dans la Grande Salle du Conservatoire royal de Bruxelles et le 30 janvier à l’Aula Magna de L’Université catho­lique de Lille par les Chœurs de l’Union Européenne, les Chœurs et l’Orchestre du Conservatoire royal de Bruxelles sous la direc­tion de Pierre-Yves Gronier (chefs de chœurs : Dirk De Moor et Charles Michiels).

Deux Regards sur Arlequin : Création mondiale

Création mon­diale des Deux Regards sur Arlequin par l’ensemble Musiques Nouvelles sous la direc­tion Jean-Paul Dessy avec Pauline Claes (mezzo-soprano), Claire Bourdet (violon & alto), Jean-Pol Zanutel (vio­lon­celle), Berten D’Hollander (flûte), Charles Michiels (cla­ri­nette & cla­ri­nette basse) et Kim Van den Brempt (piano).

La créa­tion a lieu le 14 avril 2016 à Mons dans le cadre du cen­te­naire de la créa­tion du Pierrot Lunaire d’Arnold Schoenberg.

Deux regards sur Arlequin

Deux regards sombres et nihi­listes sur Arlequin, décons­trui­sant le gentil poème d’Albert Giraud mis alors en musique par Arnold Schönberg dans son Dreimal sieben Gedichte aus Albert Girauds « Pierrot lunaire ». Cette fois encore, la musique sauvera et portera les vers. 

Et bonne critique sur Three Philosophers Songs

Bonne cri­tique aussi, dans le même numéro de novembre de L’Éducation Musicale (Paris, France) : 

Sur un texte en anglais, l’auteur nous pré­sente trois contes phi­lo­so­phiques libre­ment ins­pi­rés de trois mythes occi­den­taux : le premier, inspiré de Caïn et Abel, le deuxième du destin de l’acacia et le dernier s’inspire de la légende de Saint Nicolas. L’ensemble laisse un rôle majeur aux parties ins­tru­men­tales qui dia­loguent constam­ment avec le chan­teur. Il y a un grand lyrisme dans cette œuvre attachante.

Bonne critique sur El Niño de Atocha

Bonne cri­tique dans le numéro de novembre de L’Éducation Musicale (Paris, France) : 

Créée le 13 mai 2012 à Bruxelles, cette œuvre a été ins­pi­rée par les confi­dences faites à l’auteur du texte par une jeune femme de répu­blique domi­ni­caine. El Niño de Atocha est un « enfant Jésus » local qui pro­té­geait des sor­ciers et calmait les peurs de la petite fille. L’alternance de deux thèmes musi­caux, l’un à carac­tère de ber­ceuse popu­laire, l’autre plus ryth­mique crée une ambiance typique. Bien que conso­nant, l’ensemble demande un chœur aguerri à cause de la vir­tuo­sité de cer­tains pas­sages, d’autant plus qu’il est impor­tant que le texte soit par­fai­te­ment com­pré­hen­sible. Mais on sera récom­pensé du travail demandé par la beauté de l’œuvre.

El Niño de Atocha disponible !

El Niño de AtochaLe texte de El Niño de Atocha (2011, © 2015 Éditions Delatour, France) est né d’une confi­dence que fit à l’auteur une jeune femme ori­gi­naire de République Dominicaine. Comme tous les jeunes enfants de cette île, elle avait eu très peur des sor­ciers et, sous ses draps de petite fille, elle priait alors El Niño de Atocha. Cette icône est une image popu­laire de l’enfant Jésus, assis sur un petit trône avec un chapeau et une plume, un bâton de pèlerin, une gourde et un panier conte­nant du pain. À 18 ans, elle quitta sa famille, son pays et le poids de ce catho­li­cisme syn­cré­tique. Si, jusqu’à présent, la vie ne lui fut guère géné­reuse, elle ne regrette pas d’avoir laissé der­rière elle ce petit berger un peu kitch et n’a de nos­tal­gie que pour sa naïveté perdue.

La musique, écrite par le com­po­si­teur belge Michel Lysight, entre­mêle deux thèmes musi­caux, l’un à carac­tère de ber­ceuse popu­laire et l’autre plus ryth­mique, alternent, chaque fois traités de manière dif­fé­rente avant de fina­le­ment se super­po­ser et d’amener une très vir­tuose conclusion.

La créa­tion mon­diale a eu lieu le 13 mai 2012 à Bruxelles par Olivier Berten, Nedjelka Candina, Johan Fostier, Maria Helena Schoeps et Gilles Wiernik.