Nature Humaine
Après quatre ans d’écriture, Nature Humaine : Industrialisation des affects et dégradation du réel est paru.
Le 4 de couverture : « Croyons-nous réellement à la justice, au bien et au mal, au sacré ? Nos désirs, nos jugements, nos décisions sont-ils réellement les nôtres ? Parfois, le sentiment d’exister s’estompe au profit de celui de participer, c’est-à-dire d’être part d’un système que personne ne guide. La connaissance semble alors utopique, les affects construits, et les mythes se dévoilent en tant que tels. La notion de finalité a sombré, entraînée dans les abysses du sens en tant que signification mais aussi que direction à suivre. Toute entreprise de la raison s’affirme tautologique et le réel lui-même semble reculer.
Les bases pourtant tiennent bon. À la fois souveraines et négligées, les lois de la complexité et de la thermodynamique opèrent sans relâche là où nous ne voyons que des émotions, des valeurs et des mécanismes socio-économiques. Nous naviguons ainsi dans un réel physique, guidés par une cartographie fictionnelle. Étonnamment, cette navigation aveugle se révèle tellement efficace qu’elle a permis à l’homme de s’assurer une place de choix dans l’écosystème de la planète, mais aussi de se penser hors de la nature. Mais, de façon sourde, le réel nous rappelle désormais à lui.
Seule une approche naturaliste interrogeant à la fois les effets et les causes physiques de nos actes permet de nous penser comme éléments de la nature. Ceci ne peut se faire sans remettre en question à la fois la nature de l’homme, et la nature faite homme.
Alain Van Kerckhoven entreprend ici de généraliser sa réflexion naturaliste initiée dans Le Libre Arbitre : Esquisse d’une métaphysique de la liberté (L’Harmattan, 2017). »
Disponible ici (commandez-le en EUR pour éviter des frais de change), sur Amazon et chez votre libraire favori…
La Connaissance, une croyance utopique ? (2)
Seconde conférence bruxelloise sur la philosophie de la connaissance, ce 20 février 2020.
Edmund Gettier a mis l’accent sur le fait que les conditions nécessaires pour parler de connaissance (une croyance justifiée dans une chose vraie) ne sont pas suffisantes. Je dresse des parallèles avec le discours médiatique et la construction de storytellings. Revenant dans le champ philosophique, je questionne le scepticisme épistémologique et en viens à proposer une double éthique de la connaissance.
L’un des objectifs de cette conférence est de confronter une nouvelle fois certaines théories à paraître dans mon prochain ouvrage (titre provisoire : Nature humaine).
La Connaissance, une croyance utopique ? (1)
Conférence bruxelloise sur la philosophie de la connaissance, ce 4 septembre 2019.
J’aborde le phénomène en partant des conditions nécessaires pour m’attarder sur le critère de justification mis en question par Edmund Gettier. Partant, je dresse des parallèles avec le discours médiatique et la construction de storytellings. Revenant dans le champ philosophique, je questionne le scepticisme épistémologique et en viens à proposer une double éthique de la connaissance.
L’un des objectifs de cette conférence est de confronter certaines théories à paraître dans mon prochain ouvrage (titre provisoire : Nature humaine).
La Fille du Roi d’Écosse : Création mondiale
La soprano Yuhmi Suke Iwamoto a accepté de créer en 2019 La Fille du Roi d’Écosse (texte encore inédit, musique de Michel Lysight). Elle sera accompagné de Jean-Marc Fessard (clarinette) et de Johan Schmidt (piano).
Le 14 juin 2019 à 20:00
Espace Delvaux
3, Rue Gratès
1170 Watermael – Boitsfort (Bruxelles)
Des miettes dans le lit
Des miettes dans le lit : poèmes est joliment paru aux Éditions Chloé des Lys (Barry).
Quelques poèmes, principalement de jeunesse, des instantanés suscités par ces moments irrésolus, qui construisent nos nostalgies.
« Je ne sais plus où je l’ai mise…
– On va la retrouver !
– Je ne sais plus où je l’ai mise, qu’il répétait.Et puis il s’assied, comme ça, au bord du trottoir, à mi- hauteur de la rue de la Victoire.
Lui, c’était mon père. Et il renonçait à chercher sa voiture. Il faisait bon et, en face, une camionnette de location essayait péniblement de se garer.
– Un jour, je ne saurai même plus qui tu es, qu’il ajoute. »
Disponible sur le site de l’éditeur ou mieux encore, chez votre libraire favori…
(Méta-)physique du libre arbitre
Je suis invité par à donner, le 21 décembre 2018, une conférence sur La (méta-)physique du libre arbitre, à Louvain-La-Neuve. J’adopte une posture naturaliste afin d’approcher le phénomène apparent d’autodétermination.
Cette invitation fait suite à la publication de mon dernier ouvrage.
Trois images de Magali : Création mondiale
La soprano Yuhmi Suke Iwamoto a accepté de créer en 2019 les Trois images de Magali (texte encore inédit, musique de Michel Lysight).
Le 14 juin 2019 à 20:00
Espace Delvaux
3, Rue Gratès
1170 Watermael – Boitsfort (Brussels)
Parcours d’Artistes 2018
Participation au Parcours d’Artistes 2018 organisée par la Maison des Arts de Schaerbeek du 2 au 10 juin 2018.
[Détails sur le site de la Commune de Schaerbeek.]
Extra-Small 2017
Participation prochaine à l’exposition Extra-Small 2017 organisée par la Maison des Arts de Schaerbeek (chaussée d’Haecht 147) du vendredi 8 décembre au dimanche 10 décembre 2017. Je présente de petits formats photographiques sur la vie schaerbeekoise.
Le vernissage aura lieu vendredi 8 décembre de 19:00 à 22:00.
[Détails sur le site de la Maison des Arts ou sur Facebook.]
(Méta-)physique du libre arbitre
Mensa Belgique m’a convié à donner, le 28 juillet 2017, une conférence sur La (méta-)physique du libre arbitre. Elle aura lieu dans le beau quartier d’Outremeuse (Rue Grande-Bêche 35 à 4020 Liège).
Courants d’Airs 2017
D’autres oeuvres instrumentales de Michel Lysight sont programmées (dont une création mondiale), ainsi que le fantastique Tehillim de Steve Reich.
Sur scène : Quintette EtCaetera, Thibaut Louvel (piano), Stann Duguet (violoncelle), Sesim Bezduz (violon), Ninon Demange (Soprano), Romain Dayez (Baryton), Pierre Quiriny (marimba), Antoine Dandoy (marimba) et le Royal Conservatory of Brussels Orchestra sous la direction de Philippe Gérard.
Le Libre Arbitre
Le Libre Arbitre : Esquisse d’une métaphysique de la liberté trouve désormais sa place dans le catalogue de L’Harmattan (Paris).
La description de l’éditeur ne demande aucune retouche : « Notre expérience quotidienne nous le prouve : nous prenons des décisions pour nous déplacer, pour penser, pour agir et réagir. Nous prenons ces décisions selon notre nature et de notre environnement, mais aussi en fonction de notre volonté propre. C’est cette caractéristique essentielle qui confère à l’humain son libre arbitre.
Toutefois, rien dans la science ne vient conforter cette formidable intuition. Au contraire, les modèles contemporains des neurosciences et des science cognitives tendent à faire de nous des machines imparfaites, et à reléguer la volonté au rang d’illusion.
Dans ce court essai, Alain Van Kerckhoven démontre que le libre arbitre a toujours été instrumentalisé pour justifier des postures religieuses, philosophiques ou politiques. L’apparition de nouveaux outils de connaissance permet pour la première fois d’en faire un sujet d’étude rationnelle.
Les conclusions nous entraînent aux frontières de la science et de la philosophie, au cœur de l’expérience humaine. »
Disponible sur Amazon, sur le site de l’éditeur ou mieux encore, chez votre libraire favori…
Bonne critique pour la Complainte des Esclaves
La pièce est en tout cas bien réjouissante et l’interprétation de cette œuvre ne laissera certainement pas le public ni les choristes indifférents.
Brève et favorable critique d’une courte pièce qui suit son chemin auprès des jeunes chanteurs… Merci à l’éditeur pour la promotion !
La Complainte des esclaves au catalogue de Delatour
La Complainte des Esclaves est une courte pièce humoristique écrite à nouveau en collaboration avec le compositeur Michel Lysight. Les esclaves dont il est question sont les jeunes choristes, suppliant leur chef de chœur de ne plus jamais leur donner à chanter de musique contemporaine. La musique est un clin d’œil pastichant les grands classiques, tout en conservant la touche personnelle du compositeur.
La pièce, pour choeur d’enfants à 2 voix, 2 percussionnistes et 2 instruments ou piano, est disponible en version papier ou électronique aux Éditions Delatour.
Les Chants de Casanova édités !
Les Chants de Casanova sont finalement disponibles dans le catalogue de Delatour, France.
Cette vaste fresque lyrique de 45 minutes pour contre-ténor (ou baryton), choeur mixte et grand orchestre symphonique fut écrite en collaboration avec le compositeur belge Michel Lysight.
Écrits de 2005 à 2006, Les Chants de Casanova ne sont pas un récit linéaire de la vie de Casanova, mais plutôt une évocation en un prélude et six chants de divers événements marquants qui ont jalonné le parcours de ce fascinant personnage. Les ambiances musicales, très variées, sont caractéristiques du style du compositeur : lyrisme, expression, vastes mélodies, subtilité des couleurs orchestrales et rythmes implacables s’y côtoient de manière naturelle.
La création mondiale de cette pièce maîtresse du compositeur a eu lieu le 29 janvier 2010 dans la Grande Salle du Conservatoire royal de Bruxelles et le 30 janvier à l’Aula Magna de L’Université catholique de Lille par les Chœurs de l’Union Européenne, les Chœurs et l’Orchestre du Conservatoire royal de Bruxelles sous la direction de Pierre-Yves Gronier (chefs de chœurs : Dirk De Moor et Charles Michiels).
Deux Regards sur Arlequin : Création mondiale
Création mondiale des Deux Regards sur Arlequin par l’ensemble Musiques Nouvelles sous la direction Jean-Paul Dessy avec Pauline Claes (mezzo-soprano), Claire Bourdet (violon & alto), Jean-Pol Zanutel (violoncelle), Berten D’Hollander (flûte), Charles Michiels (clarinette & clarinette basse) et Kim Van den Brempt (piano).
La création a lieu le 14 avril 2016 à Mons dans le cadre du centenaire de la création du Pierrot Lunaire d’Arnold Schoenberg.
Deux regards sur Arlequin
Et bonne critique sur Three Philosophers Songs
Sur un texte en anglais, l’auteur nous présente trois contes philosophiques librement inspirés de trois mythes occidentaux : le premier, inspiré de Caïn et Abel, le deuxième du destin de l’acacia et le dernier s’inspire de la légende de Saint Nicolas. L’ensemble laisse un rôle majeur aux parties instrumentales qui dialoguent constamment avec le chanteur. Il y a un grand lyrisme dans cette œuvre attachante.
Bonne critique sur El Niño de Atocha
Créée le 13 mai 2012 à Bruxelles, cette œuvre a été inspirée par les confidences faites à l’auteur du texte par une jeune femme de république dominicaine. El Niño de Atocha est un « enfant Jésus » local qui protégeait des sorciers et calmait les peurs de la petite fille. L’alternance de deux thèmes musicaux, l’un à caractère de berceuse populaire, l’autre plus rythmique crée une ambiance typique. Bien que consonant, l’ensemble demande un chœur aguerri à cause de la virtuosité de certains passages, d’autant plus qu’il est important que le texte soit parfaitement compréhensible. Mais on sera récompensé du travail demandé par la beauté de l’œuvre.
El Niño de Atocha disponible !
Le texte de El Niño de Atocha (2011, © 2015 Éditions Delatour, France) est né d’une confidence que fit à l’auteur une jeune femme originaire de République Dominicaine. Comme tous les jeunes enfants de cette île, elle avait eu très peur des sorciers et, sous ses draps de petite fille, elle priait alors El Niño de Atocha. Cette icône est une image populaire de l’enfant Jésus, assis sur un petit trône avec un chapeau et une plume, un bâton de pèlerin, une gourde et un panier contenant du pain. À 18 ans, elle quitta sa famille, son pays et le poids de ce catholicisme syncrétique. Si, jusqu’à présent, la vie ne lui fut guère généreuse, elle ne regrette pas d’avoir laissé derrière elle ce petit berger un peu kitch et n’a de nostalgie que pour sa naïveté perdue.
La musique, écrite par le compositeur belge Michel Lysight, entremêle deux thèmes musicaux, l’un à caractère de berceuse populaire et l’autre plus rythmique, alternent, chaque fois traités de manière différente avant de finalement se superposer et d’amener une très virtuose conclusion.
La création mondiale a eu lieu le 13 mai 2012 à Bruxelles par Olivier Berten, Nedjelka Candina, Johan Fostier, Maria Helena Schoeps et Gilles Wiernik.