El Niño de Atocha disponible !
Le texte de El Niño de Atocha (2011, © 2015 Éditions Delatour, France) est né d’une confidence que fit à l’auteur une jeune femme originaire de République Dominicaine. Comme tous les jeunes enfants de cette île, elle avait eu très peur des sorciers et, sous ses draps de petite fille, elle priait alors El Niño de Atocha. Cette icône est une image populaire de l’enfant Jésus, assis sur un petit trône avec un chapeau et une plume, un bâton de pèlerin, une gourde et un panier contenant du pain. À 18 ans, elle quitta sa famille, son pays et le poids de ce catholicisme syncrétique. Si, jusqu’à présent, la vie ne lui fut guère généreuse, elle ne regrette pas d’avoir laissé derrière elle ce petit berger un peu kitch et n’a de nostalgie que pour sa naïveté perdue.
La musique, écrite par le compositeur belge Michel Lysight, entremêle deux thèmes musicaux, l’un à caractère de berceuse populaire et l’autre plus rythmique, alternent, chaque fois traités de manière différente avant de finalement se superposer et d’amener une très virtuose conclusion.
La création mondiale a eu lieu le 13 mai 2012 à Bruxelles par Olivier Berten, Nedjelka Candina, Johan Fostier, Maria Helena Schoeps et Gilles Wiernik.
Three Philosophers Songs est édité.
Three Philosophers Songs est disponible chez Delatour, notre désormais éditeur habituel.
Cette œuvre pour Baryton, flûte, violon, violoncelle et piano est à nouveau écrite en collaboration avec le compositeur belge Michel Lysight et résulte d’une commande de Mireille Delvaux.
- The Fruits of the Earth se réfère à l’étrange histoire de Caïn et Abel. La musique est construite sur la technique de la basse obstinée. Dans les divers épisodes qui se succèdent, la voix et les instruments établissent un dialogue soulignant le caractère dramatique du récit.
- Roots and Thorns évoque de multiples destins de l’acacia. La pièce s’ouvre sur une succession d’accords mineurs distants les uns des autres d’un intervalle de tierce (mineure ou majeure). Une mélodie se déploie vers la fin de cette longue introduction. Suit alors un passage central plus agité rythmiquement où le chant prend le rôle central, soutenu par les instruments. Une troisième section voit revenir la succession d’accords et la mélodie initiale.
- The Salt of the Earth revisite la très alchimique légende de Saint Nicolas. L’utilisation d’un accord sans tierce donne un caractère « médiéval » à la courte introduction instrumentale. La voix chante alors en boucle une mélodie simple, très expressive, et c’est l’ensemble instrumental qui crée les différentes atmosphères et variations de caractère. La conclusion, purement instrumentale, utilise essentiellement la mélodie principale et finit sur l’accord sans tierce du début.
Anamnèse (réduction chant-piano) est sorti.
La réduction chant d’Anamnèse (originellement pour chœur mixte et orchestre à cordes) est disponible aux Éditions Delatour (France)
Écrite en collaboration avec le compositeur belge Michel Lysight, cette pièce s’ouvre sur une basse obstinée de six notes en valeurs régulières ; les différents pupitres de l’orchestre construisent sur cette basse un choral sur lequel se greffent progressivement deux motifs mélodiques énoncés par les voix du chœur. Le premier motif est chanté en canon à trois parties par les sopranos, altos et ténors tandis que seules les basses chantent le deuxième.
Le texte est né du constat que les six camps d’extermination nazis de la seconde Guerre Mondiale furent bâtis en Pologne. Ce fait historique, en contradiction avec le souci de rendement et d’optimisation des concepteurs de la Shoah, n’a jamais reçu d’explication satisfaisante. L’auteur imagine le questionnement de descendants polonais sur le rôle de leurs parents dans l’une des plus grandes entreprises de déshumanisation de l’histoire.
Chaque voix chante son propre texte, indépendamment des autres, incarnant d’abord l’horreur des prisonniers, puis celle, à quelques générations de distance, des jeunes Polonais découvrant l’histoire. Furtivement, ces voix individuelles convergent vers les mêmes sonorités, les mêmes mots et la même conscience.
La musique, très lyrique et expressive lorsque le texte énonce des paroles de prisonniers, devient nettement plus distanciée et froidement rythmique dans la partie centrale, au moment où le chœur égrène systématiquement les noms de chaque camp, comme pour en évoquer la totale déshumanisation. La dernière partie voit s’inverser les rôles de l’orchestre et du chœur : ce dernier chante le choral du début tandis que les deux motifs mélodiques sont joués par l’orchestre jusqu’à ce que le silence survienne abruptement.
L’Espace entre les choses
Recommencer à publier, de petites notes, images. Des billets de villes sous la pluie, de gestes hésitants, de mots que le jour et la nuit tentent d’échanger, de lignes de fuite et de regards riant ou perdus.
Le flux serait court, l’iPhone dans la poche de mon jean étant mon seul bloc-notes.
Pas non plus d’édition, seulement des corrections. Retrouver l’instantanéité du regard et de l’écrit, avoir l’illusion de sauver ce que l’on aperçoit entre les choses.
Tout sera là, dans L’Espace entre les choses.
Three Philosophers’ Songs : Création mondiale
Création mondiale de Three Philosophers’ Songs (Trois mélodies philosophales), œuvre pour Baryton, flûte, violon, violoncelle et piano co-écrite avec le compositeur Michel Lysight en 2014 et commandée par Mireille Delvaux. pour l’ensemble Grupo 46.
Certains symboles ont traversé les civilisations et les âges, utilisant comme véhicules des mythes qui se perpétuent de mille façons : récits religieux, chansons populaires ou décors de cathédrales par exemple. Les plus forts de ces symboles ont nourri (et été nourris par) une discipline initiatique à la fois spéculative et opérative : l’alchimie.
Three Philosophers Songs évoque trois de ces mythes occidentaux sous un éclairage philosophal. The Fruits of the Earth se réfère à l’étrange histoire de Caïn et Abel. La musique est construite sur la technique de la basse obstinée. Dans les divers épisodes qui se succèdent, la voix et les instruments établissent un dialogue soulignant le caractère dramatique du récit. Roots and Thorns évoque de multiples destins de l’acacia. La pièce s’ouvre sur une succession d’accords mineurs distants les uns des autres d’un intervalle de tierce (mineure ou majeure). Une mélodie se déploie vers la fin de cette longue introduction. Suit alors un passage central plus agité rythmiquement où le chant prend le rôle central, soutenu par les instruments. Une troisième section voit revenir la succession d’accords et la mélodie initiale. The Salt of the Earth revisite la très alchimique légende de Saint Nicolas. L’utilisation d’un accord sans tierce donne un caractère « médiéval » à la courte introduction instrumentale. La voix chante alors en boucle une mélodie simple, très expressive, et c’est l’ensemble instrumental qui crée les différentes atmosphères et variations de caractère. La conclusion, purement instrumentale, utilise essentiellement la mélodie principale et finit sur l’accord sans tierce du début.
Le concert aura lieu le 8 novembre 2014 au Conservatoire Royal de Bruxelles et sera donné par l’ensemble Grupo 46 : Alejandro Beresi (flûte), Claudine Schott (violin), Guillermo Cerviño Wood (cello), Carlos Palazzo (baritone) and Paule Van den Driessche (piano).

Quatre poèmes : Première lecture
Création mondiale aujourd’hui à l’Auditorium Érik Satie (La Courneuve, France) par Choï Sinwood (accordéon), Léo Deschamps, Jean-Baptiste Letzelter et l’ensemble choral La Croche Choeur. Le concert fut ponctué de flatteuses mais injustifiées lectures de quatre de mes poèmes : Six fins ultimes, Le Commissariat, Le Snack et Le Conquérant.
Anamnèse : Création belge
Cette œuvre est un travail de mémoire centré sur ce constat : les six camps d’extermination nazis qui firent près de 3 millions de victimes et qui furent un instrument central de la Shoah, furent tous situés en Pologne.
Anamnèse est une œuvre écrite en collaboration avec Michel Lysight qui en a composé la musique. La création mondiale a eu lieu en 2001 à Varsovie (Pologne) par AMFC Vocal consort, I Musici Brucellensis (dir. Zofia Wislocka).
La création belge aura lieu le 2 octobre 2011 à Bruxelles par les Choeurs de l’Union Européenne (dir. Dirk De Moor) et l’Orchestre du XXIe siècle (dir. Michel Lysight).
El Niño de Atocha : Création mondiale
Création mondiale d’El Niño de Atocha, pièce pour quintette vocal a capella co-écrite avec le compositeur Michel Lysight en 2012.
Le texte de El Niño de Atocha (2011) est né d’une confidence que fit à l’auteur une jeune femme originaire de République Dominicaine. Comme tous les jeunes enfants de cette île, elle avait eu très peur des sorciers et, sous ses draps de petite fille, elle priait alors El Niño de Atocha. Cette icône est une image populaire de l’enfant Jésus, assis sur un petit trône avec un chapeau et une plume, un bâton de pèlerin, une gourde et un panier contenant du pain. À 18 ans, elle quitta sa famille, son pays et le poids de ce catholicisme syncrétique. Si, jusqu’à présent, la vie ne lui fut guère généreuse, elle ne regrette pas d’avoir laissé derrière elle ce petit berger un peu kitch et n’a de nostalgie que pour sa naïveté perdue.
Deux thèmes musicaux, l’un à caractère de berceuse populaire et l’autre plus rythmique, alternent, chaque fois traités de manière différente avant de finalement se superposer et d’amener une très virtuose conclusion.
Le concert aura lieu le 13 mai 2012 à Bruxelles, à l’Atelier Marcel Hastir, par Olivier Berten, Nedjelka Candina, Johan Fostier, Maria Helena Schoeps et Gilles Wiernik.
La Complainte des esclaves : Création mondiale
Création mondiale de la Complainte des esclaves, plaisanterie musicale pour choeur d’enfants et piano, co-écrite en 2010 avec le compositeur Michel Lysight.
Les esclaves de cette courte pièce humoristique sont bien entendu les jeunes choristes, suppliant leur chef de chœur de ne plus jamais leur donner à chanter de musique contemporaine. La musique est un clin d’œil pastichant les grands classiques, tout en conservant la touche personnelle du compositeur.
Le concert aura lieu le 15 avril 2010 à Paris par Les jeunes voix du Conservatoire Darius Milhaud sous la direction de Cécile Lana Martin, avec Adrien Pornet, Léo Bachelet (percussions) et Vincent Pouderoux (flûte).
Les Chants de Casanova : Création française
Création française des Chants de Casanova, large fresque sous forme de cantate pour contralto, choeur mixte et orchestre co-écrite en 2009 avec le compositeur Michel Lysight.
La création française aura lieu au lendemain de la création mondiale à Bruxelles : le 30 janvier 2010 à Lille par Les Choeurs de l’Université Catholique de Lille.
Les Chants de Casanova : Création mondiale
Création mondiale des Chants de Casanova, large fresque sous forme de cantate pour contralto, choeur mixte et orchestre co-écrite en 2009 avec le compositeur Michel Lysight.
Vaste fresque en un Prélude et sept Chants, l’œuvre fait la part belle à l’expression et au lyrisme, mais également à l’écriture minimaliste caractéristique du compositeur. Les chœurs sont tantôt traités en homorythmie, scandant tous le même texte sur un rythme plus ou moins identique, tantôt en écriture plus complexe mêlant mélodies et textes différents, ou encore intégrés dans l’orchestre de manière plus instrumentale. Le soliste, contreténor ou baryton, incarne Casanova dans deux grands airs où les instruments dialoguent avec lui, apportant un commentaire musical au texte chanté. L’orchestration, élément fondamental de la pièce, a été particulièrement élaborée afin d’offrir un changement permanent d’images et de couleurs sonores. Enfin, le final voit le retour de nombreux éléments des différentes parties, les superposant dans une écriture contrapuntique virtuose.
Le nom de Casanova alimente depuis deux siècles d’épais fantasmes qui en masquent le vrai visage. Homme des Lumières, de culture et d’intelligence, amoureux sincère et avide de liberté, Casanova s’offre à la vie, à l’amour et au monde sans exiger autre contrepartie qu’un plaisir voluptueux et partagé. Il enseigne par le seul exemple de sa conduite un art de vivre qu’il conçoit comme condition nécessaire (peut-être suffisante?) au bonheur. Les Chants de Casanova sont nés d’une image précise. Jeté par un pouvoir arbitraire dans les Plombs de Venise, Casanova se plonge dans La Divine Comédie de Dante et rêve le destin qu’il vivra ensuite. Il survit à cette épreuve en donnant à sa liberté confisquée le visage d’une Europe dont il sera le plus avide voyageur.
La création mondiale aura lieu le 29 janvier 2010 à Bruxelles par Les Choeurs de l’Union Européenne, Les Choeurs et l’Orchestre du Conservatoire royal de Bruxelles et Le Cercle Choral Européen.
Le Nu sans dessus dessous

Participation prochaine à l’exposition Le nu sans dessus dessous organisée par la La Fabrik (Rue Pierre-Joseph Antoine, 79 à 4040 Herstal) du vendredi 8 mai au samedi 16 mai 2009.
- Vernissage le 9 mai à 19h00.
- Vernissage de clotûre le 16 à 19h00
- Ouvert les autres jours de 10h à 12h00 et 13h30 à 18h00.
Anamnèse est édité.
Anamnèse, pour chœur mixte et orchestre à cordes, est désormais disponible aux Éditions Delatour (France).
Écrite en collaboration avec le compositeur belge Michel Lysight, cette pièce s’ouvre sur une basse obstinée de six notes en valeurs régulières ; les différents pupitres de l’orchestre construisent sur cette basse un choral sur lequel se greffent progressivement deux motifs mélodiques énoncés par les voix du chœur. Le premier motif est chanté en canon à trois parties par les sopranos, altos et ténors tandis que seules les basses chantent le deuxième.
Le texte est né du constat que les six camps d’extermination nazis de la seconde Guerre Mondiale furent bâtis en Pologne. Ce fait historique, en contradiction avec le souci de rendement et d’optimisation des concepteurs de la Shoah, n’a jamais reçu d’explication satisfaisante. L’auteur imagine le questionnement de descendants polonais sur le rôle de leurs parents dans l’une des plus grandes entreprises de déshumanisation de l’histoire.
Chaque voix chante son propre texte, indépendamment des autres, incarnant d’abord l’horreur des prisonniers, puis celle, à quelques générations de distance, des jeunes Polonais découvrant l’histoire. Furtivement, ces voix individuelles convergent vers les mêmes sonorités, les mêmes mots et la même conscience.
La musique, très lyrique et expressive lorsque le texte énonce des paroles de prisonniers, devient nettement plus distanciée et froidement rythmique dans la partie centrale, au moment où le chœur égrène systématiquement les noms de chaque camp, comme pour en évoquer la totale déshumanisation. La dernière partie voit s’inverser les rôles de l’orchestre et du chœur : ce dernier chante le choral du début tandis que les deux motifs mélodiques sont joués par l’orchestre jusqu’à ce que le silence survienne abruptement.
Félix Snyers – interview
Jean-Marie Simonis – interview
Frédéric Devreese – interview
Piotr Lachert – interview
Michel Lysight – interview