À Tokyo la nuit tombe pas, elle se lève.
De plus en plus de lumières s’allument à hauteur d’yeux. Un ensemble de lignes, lettres et symboles de diverses couleurs éclosent par milliers, centaines de milliers, saignant toute pénombre. Seul le large Sumidagawa nous renvoie le ciel obscur après en avoir gommé les étoiles.
À Tokyo, la nuit se lève, lumineuse, dure et majestueuse, comme une armée dressée, en attente, sur un rivage.
À Tokyo, la Lune ignore la destinée les hommes.