Sur les toits andalous s’étendent avec une lenteur souveraine des colonies de lichen. Les vivants recouvrent les morts, insensibles aux vents et aux formes de vies plus fugaces qui s’invitent le temps d’un été.
Moi, je ne suis là qu’une soirée infime, goûtant un Sin Palabras frais et minéral face à l’Alhambra immuable, et surplombant Granada où quelques milliers d’hommes s’échinent à justifier le sens qu’ils ont cru trouver à leur vie.