A est la première, sixième, trente-huitième, quarantième, cinquante-deuxième, soixante-huitième, quatre-vingt-deuxième et cent trentième lettre de cette phrase.
Autoréférences, palindromes, ambigrammes, pangrammes et autres lipogrammes tiennent compagnie à un ébloui bestiaire des lexies tératoïdes sur l’indispensable site web dont l’autoréférente adresse URL est http://www.cetteadressecomportecinquantesignes.com/.
Bon, je vous en cite encore un petit passage à propos des « mots les plus longs » :
« …/ En français, anticonstitutionnellement semble tenir la corde. On trouve pourtant dans le Grand Robert (en neuf volumes) le verbe déconstitutionnaliser lequel fait au subjonctif déconstitutionnalisassions et au conditionnel déconstitutionnaliseraient : 26 lettres, soit une de plus que notre adverbe préféré.
Plus loin, en cherchant à la lettre e, on tombe sur électroencéphalographique, adjectif qui, au pluriel, compte 26 lettres également… Alors ?
Alors, on se pose des questions : qu’est-ce qu’un mot ? Qu’est-ce que la longueur d’un mot ? Qu’est-ce que la langue française ?
Parler de « plus long mot de la langue française » a-t-il un sens ? Le Duval-Duval (Dictionnaire de la Chimie et de ses applications, 3e édition, 1978), bien connu des scientifiques, recense une foule de molécules. On y apprend ainsi que la dinitrobutylxylylméthylcétone n’est autre que le musc. Bien ! Ce mot (dinitro…) nous intéresse parce qu’il dépasse de quatre unités anticonstitutionnellement ; fait-il pour autant partie de la langue française ?
Quant à arrière-arrière-arrière- … -arrière-grands-parents qui s’allonge à volonté, tel une longue-vue ou une de ces cannes à pêche télescopiques de poche, peut-on dire encore qu’il s’agisse d’un mot ?