Les énergies renouvelables peuvent apporter des solutions réelles mais actuellement locales, et interviennent peu dans le bilan planétaire. J’y reviendrai prochainement.
Voici cinq éléments favorables au remplacement de l’énergie fossile par l’énergie nucléaire.
- Il suffit d’un gramme d’uranium pour produire autant d’énergie qu’une tonne de pétrole.
- Ce gramme d’uranium ne produit de 4% de déchets non réutilisables (soit 0,04 gr).
- Ces 0,04 gr de déchets sont solides, inertes et peuvent être tenus à l’écart des écosystèmes, contrairement aux énergies fossiles dont les produits secondaires sont dissipés dans l’atmosphère.
- 90% de la radioactivité de ces 0,04 gr disparaît dans les 10 ans.
- Des solutions économiquement réalistes existent pour assurer une gestion à très long terme de ces déchets. Aucune n’existe pour les déchets des énergies fossiles qui sont la cause première de la plus grande catastrophe écologique de tous les temps : le réchauffement climatique.
Quant aux dangers, il convient de ne pas les minimiser et de conforter l’indépendance des organismes de normalisation et de contrôle.
D’un autre côté, il ne faut pas négliger les corollaires directes de l’industrie pétrolière : conflits armés, soutien à des dictatures, marées noires, pollutions urbaines. L’aversion de nombreux écologistes pour le nucléaire en est la complice naïve, et mon vote pour eux devient chaque année un peu plus pénible.
Un réconfort toutefois, cette vision écologique pro-nucléaire a un partisan de choix en la personne du fondateur de l’hypothèse Gaia : James Lovelock.