Conférence-entretien sur le com­po­si­teur Gilberto Mendes, réa­li­sée à l’initiative et par le Pr. Antonio Eduardo Santos pour le 55e Festival Musica Nova.

Antonio Eduardo et Alain Van Kerckhoven

« Gilberto Mendes n’était pas natio­na­liste, au contraire ! Il était un grand dévo­reur du monde. Ce qui est mer­veilleux dans la musique pia­nis­tique de Gilberto, à partir des années 80, c’est l’aboutissement parfait de la fusion de toutes ces influences : Eisler, Webern, Dorothy Lamour, James Joyce, Darmstadt, les contes de Cortazar, Debussy, la mer du Brésil, la plage de Santos où dansent les buil­dings, le vent du nord-ouest… Toutes ces influences ont été dévo­rées et digé­rées de façon alchi­mique pour créer un corps musical beau et robuste. Un corps musical peut-être immortel. »