Après quatre ans d’écriture, Nature Humaine : Industrialisation des affects et dégradation du réel est paru.
Le 4 de couverture : « Croyons-nous réellement à la justice, au bien et au mal, au sacré ? Nos désirs, nos jugements, nos décisions sont-ils réellement les nôtres ? Parfois, le sentiment d’exister s’estompe au profit de celui de participer, c’est-à-dire d’être part d’un système que personne ne guide. La connaissance semble alors utopique, les affects construits, et les mythes se dévoilent en tant que tels. La notion de finalité a sombré, entraînée dans les abysses du sens en tant que signification mais aussi que direction à suivre. Toute entreprise de la raison s’affirme tautologique et le réel lui-même semble reculer.
Les bases pourtant tiennent bon. À la fois souveraines et négligées, les lois de la complexité et de la thermodynamique opèrent sans relâche là où nous ne voyons que des émotions, des valeurs et des mécanismes socio-économiques. Nous naviguons ainsi dans un réel physique, guidés par une cartographie fictionnelle. Étonnamment, cette navigation aveugle se révèle tellement efficace qu’elle a permis à l’homme de s’assurer une place de choix dans l’écosystème de la planète, mais aussi de se penser hors de la nature. Mais, de façon sourde, le réel nous rappelle désormais à lui.
Seule une approche naturaliste interrogeant à la fois les effets et les causes physiques de nos actes permet de nous penser comme éléments de la nature. Ceci ne peut se faire sans remettre en question à la fois la nature de l’homme, et la nature faite homme.
Alain Van Kerckhoven entreprend ici de généraliser sa réflexion naturaliste initiée dans Le Libre Arbitre : Esquisse d’une métaphysique de la liberté (L’Harmattan, 2017). »
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