De toutes les constructions humaines, le mur est l’une des plus communes. Mais ce mur-ci a quelque chose de singulier : d’où je suis il est impossible d’en voir la fin. Un mur ne sépare pas seulement deux espaces, il sépare aussi deux temps, du moins pour quiconque peut s’imaginer le franchir. L’infini de ce mur impose à ces espaces et à ces temps une séparation infinie.