Parfois ce n’est pas un sentier mais juste une sente : une piste discrète d’herbes plus éparses, plus courbées, témoignant du passage régulier mais diffus et léger d’autres gens. Il n’est pas nécessaire de savoir qui sont ces gens, quand ils sont passés ni même où mène cette sente pour la suivre.
Malgré cela, lorsque la sente s’interrompt apparaît ce double sentiment de solitude et de découvreur. Chaque nouveau pas devient une conquête.