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Parutions, créations, expositions
Beryllium

Parution du CD « Beryllium », désormais disponible au catalogue du label DUX ! Béryllium est une série de sept chants mis en musique par le compositeur belge Michel Lysight pour Soprano, quatuor à cordes et piano.
Le béryllium est un métal léger, fragile et toxique, constituant fondamental de l’émeraude. Le texte propose une lecture ambivalente de La Table d’émeraude, texte alchimique court et fameux de l’antiquité arabe, que la tradition attribue à Hermès Trismégiste. Le travail de l’alchimiste sur la matière est aussi un travail sur lui-même et, de là, sur le monde. Les sept chants se nourrissent de ce prisme, entremêlant les passions de l’alchimiste – tantôt Hermès, tantôt Aphrodite – et les étapes de la réalisation du Grand Œuvre.
La musique de Michel Lysight se veut interprétation sonore de ces différentes étapes. Les sept chants sont groupés par deux et séparés par trois Interludes purement instrumentaux. L’œuvre s’ouvre sur un prélude et est clôturée par un postlude, eux aussi instrumentaux. Les ambiances musicales sont fortement contrastées, mais toujours profondément expressives, les diverses sonorités du texte faisant corps avec la composition en une sorte de fusion alchimique.
Outre la musique éponyme, le CD propose aussi un enregistrement des Three Philosophers Songs et de La Fille du Roi d’Écosse, tous deux co-écrits par Michel Lysight et moi-même.
Ce disque est magnifiquement interprété par Yuhmi Suke Iwamoto (Soprano), Lionel Bams (piano), Jean-Frédéric Molard (violon I), Red Gjeci (violon II), Kela Canka (alto), Hans Vandaele (violoncelle), Marc Grauwels (flûte) et Jean-Marc Fessard (clarinette).
Motel California
Le California est quasiment sur la 580, entre Berkeley et Oakland. Au sud, de l’autre côté de la route, on peut se mettre les pieds dans l’eau et voir le Bay Bridge qui va à Treasure Island et à Frisco, mais on ne distingue rien de tel depuis les chambres, qui donnent sur le parking d’un centre de tri UPS. Bon, une fois que vous avez quitté la 580, vous dépassez l’Hilton Garden Inn et le motel se trouve cent mètres plus loin, à main droite, juste avant la pizzeria de Robbie.
Réservation indispensable et paiement préalable.
Interdit aux mineurs, même accompagnés.
© 2022, Chloé des Lys (Barry)
ISBN 978-2390182269
116 pages
19,19 EUR TTC
147 x 202 x 7 mm

Enregistrement Béryllium
Béryllium au catalogue Klarthé !

Et enfin, Béryllium est désormais disponible au catalogue de Klarthé ! Béryllium est une série de sept chants mis en musique par le compositeur belge Michel Lysight pour Soprano, quatuor à cordes et piano.
Le béryllium est un métal léger, fragile et toxique, constituant fondamental de l’émeraude. Le texte propose une lecture ambivalente de La Table d’émeraude, texte alchimique court et fameux de l’antiquité arabe, que la tradition attribue à Hermès Trismégiste. Le travail de l’alchimiste sur la matière est aussi un travail sur lui-même et, de là, sur le monde. Les sept chants se nourrissent de ce prisme, entremêlant les passions de l’alchimiste – tantôt Hermès, tantôt Aphrodite – et les étapes de la réalisation du Grand Œuvre.
La musique de Michel Lysight se veut interprétation sonore de ces différentes étapes. Les sept chants sont groupés par deux et séparés par trois Interludes purement instrumentaux. L’œuvre s’ouvre sur un prélude et est clôturée par un postlude, eux aussi instrumentaux. Les ambiances musicales sont fortement contrastées, mais toujours profondément expressives, les diverses sonorités du texte faisant corps avec la composition en une sorte de fusion alchimique.
Le Temps des lumières montantes
« À l’instar des écureuils qui envahissent les grandes villes, c’est désormais le monde entier qui se cherche de nouveaux équilibres. Ces mutations étranges plongent leurs racines dans l’insouciance des années 80, mais aussi dans l’adolescence du narrateur où elles alimentèrent une amitié forte et un amour singulier. Devenu adulte, ce dernier se réfugie dans l’alcool, l’informatique et la logique formelle afin de faire taire ces souvenirs ardents et se préserver des échos d’un monde qui lui est de plus en plus étranger. Une rencontre insolite pourtant le mènera à y prendre une place centrale.
Un roman envoûtant où la sensualité et la philosophie se fondent en un véritable thriller métaphysique. »

Trois images de Magali est paru !
Les Trois images de Magali sont un libretto pour une œuvre pour Soprano et piano composée par Michel Lysight en 2017. Elles sont désormais accueillies par une (assez) jeune et (très) dynamique maison d’édition française : Klarthé.
Il s’agit de trois mélodies inspirées par trois images d’une relation amoureuse : le ravissement (Rue du Midi), l’union (Rue Philippe de Champagne) et l’estompement (These violent delights have violent ends).
La première mélodie a un caractère lyrique : le piano expose un motif repris en boucle tandis que la voix se déploie dessus en reprenant, entre autres, ce même motif en diminution rythmique. La deuxième utilise la voix parlée. Le texte est récité sur la musique impressionniste du piano, ce qui donne un changement de couleur par rapport aux deux pans extrêmes du triptyque. La troisième a un caractère vif, passionné et rythmique, tant pour le piano que pour la voix.

La Fille du Roi d’Écosse au catalogue Klathé

La Fille du Roi d’Écosse (2018), pour Soprano, clarinette et piano est parue aux Éditions Klarthé (France).
Ce texte à vocation musicale a été écrit en vue d’une nouvelle collaboration avec le compositeur belge Michel Lysight. Il s’agit d’une marche sur la lande écossaise, orchestrée par une nature implacable : « La fille du Roi d’Écosse // marche seule sur la lande // Semble-t-il étrangère // au fait que je la suis. »
La musique du compositeur utilise la même formation instrumentale que le célèbre Lied de Schubert « Le pâtre sur la montagne ». La pièce alterne différentes atmosphères, rêveuse, passionnée, obsessionnelle, romantique, mais illustre musicalement en permanence le sentiment de « marche » inexorable du personnage principal.
Parution de Trois regards sur Arlequin
Trois regards sur Arlequin, pour flûte, clarinette, violon, violoncelle, voix moyenne et piano est paru aux Éditions Klarthé (France).
Cette œuvre faisait partie du projet Pierrot Rewrite où le « Pierrot Lunaire » d’Arnold Schœnberg fut mis en miroir avec des pièces composées spécialement par 21 compositeurs différents sur des poèmes extraits du « Pierrot Lunaire » d’Albert Giraud.
Le compositeur belge Michel Lysight m’a ensuite demandé d’écrire deux textes (Premier Regard sur Arlequin et Second Regard sur Arlequin) afin d’encadrer la pièce originale et ainsi créer un triptyque indépendant du projet initial. Il s’agit de deux regards sombres et nihilistes sur Arlequin, déconstruisant le singulier poème symboliste d’Albert Giraud. Par suite, dans un souci de cohérence, un Troisième regard est écrit en substitution du texte original, créant ainsi une œuvre totalement nouvelle.

L’anarchisme, cette vieille utopie ravigotée

Conférence bruxelloise confinée sur l’anarchisme, de l’utopie aux émergences limitées dans le temps et l’espace à des concrétisations plus durables.
Fondé sur la nature de l’Imperium spinozien, l’exposé postule que l’anarchisme n’est pas « l’ordre sans le pouvoir » mais bien l’ordre sans l’autorité. L’exemple de nombreux projets massifs illustrent que des systèmes humains structurés peuvent exister de façon pérenne sans hiérarchie ni autorité. Le fait que ces projets aient une assise technologique forte est peut-être l’indice d’une révolution techno-politique.
Gilberto Mendes, devorador de mundos
Conférence-entretien sur le compositeur Gilberto Mendes, réalisée à l’initiative et par le Pr. Antonio Eduardo Santos pour le 55e Festival Musica Nova.
« Gilberto Mendes n’était pas nationaliste, au contraire ! Il était un grand dévoreur du monde. Ce qui est merveilleux dans la musique pianistique de Gilberto, à partir des années 80, c’est l’aboutissement parfait de la fusion de toutes ces influences : Eisler, Webern, Dorothy Lamour, James Joyce, Darmstadt, les contes de Cortazar, Debussy, la mer du Brésil, la plage de Santos où dansent les buildings, le vent du nord-ouest… Toutes ces influences ont été dévorées et digérées de façon alchimique pour créer un corps musical beau et robuste. Un corps musical peut-être immortel. »
Biais cognitifs et excès de confiance
Conférence bruxelloise confinée sur les biais cognitifs qui nous rendent si sûrs de nous dans des domaines que nous ne maîtrisons pourtant pas, ce 9 décembre 2020.
L’exposé de focalise sur trois mécanismes courants qui parcourent les sphères politiques, journalistiques mais aussi scientifiques. Ces biais mènent à des représentations drastiquement erronées du réel, avec des conséquences parfois dramatiques.

Brooklyn Café

Brooklyn Café : Dix-sept tentatives de rédemption est paru aux Éditions Chloé des Lys (Barry).
Mélange intime de faux souvenirs et d’émotions réelles, Brooklyn Café est une recension d’instants volés à la nuit. Les rencontres y sont furtives et singulières. Ceux qui vivent le jour et qui ne doivent qu’au hasard leur rencontre avec la nuit, ceux-là y voient de la superficialité. Mais ceux de la nuit partagent le lourd secret que la lumière du jour est artificieuse, et que seuls les néons mettent le réel à nu. En vertu de quoi, tant que les nuits et les jours se succéderont, l’existence du Brooklyn Café restera toujours sujette à controverses.
Disponible sur le site de l’éditeur ou mieux encore, chez votre libraire favori…
Nature Humaine, lecteurs
Nature Humaine
Après quatre ans d’écriture, Nature Humaine : Industrialisation des affects et dégradation du réel est paru.
Le 4 de couverture : « Croyons-nous réellement à la justice, au bien et au mal, au sacré ? Nos désirs, nos jugements, nos décisions sont-ils réellement les nôtres ? Parfois, le sentiment d’exister s’estompe au profit de celui de participer, c’est-à-dire d’être part d’un système que personne ne guide. La connaissance semble alors utopique, les affects construits, et les mythes se dévoilent en tant que tels. La notion de finalité a sombré, entraînée dans les abysses du sens en tant que signification mais aussi que direction à suivre. Toute entreprise de la raison s’affirme tautologique et le réel lui-même semble reculer.
Les bases pourtant tiennent bon. À la fois souveraines et négligées, les lois de la complexité et de la thermodynamique opèrent sans relâche là où nous ne voyons que des émotions, des valeurs et des mécanismes socio-économiques. Nous naviguons ainsi dans un réel physique, guidés par une cartographie fictionnelle. Étonnamment, cette navigation aveugle se révèle tellement efficace qu’elle a permis à l’homme de s’assurer une place de choix dans l’écosystème de la planète, mais aussi de se penser hors de la nature. Mais, de façon sourde, le réel nous rappelle désormais à lui.
Seule une approche naturaliste interrogeant à la fois les effets et les causes physiques de nos actes permet de nous penser comme éléments de la nature. Ceci ne peut se faire sans remettre en question à la fois la nature de l’homme, et la nature faite homme.
Alain Van Kerckhoven entreprend ici de généraliser sa réflexion naturaliste initiée dans Le Libre Arbitre : Esquisse d’une métaphysique de la liberté (L’Harmattan, 2017). »
Disponible ici (commandez-le en EUR pour éviter des frais de change), sur Amazon et chez votre libraire favori…
La Connaissance, une croyance utopique ? (2)
Seconde conférence bruxelloise sur la philosophie de la connaissance, ce 20 février 2020.
Edmund Gettier a mis l’accent sur le fait que les conditions nécessaires pour parler de connaissance (une croyance justifiée dans une chose vraie) ne sont pas suffisantes. Je dresse des parallèles avec le discours médiatique et la construction de storytellings. Revenant dans le champ philosophique, je questionne le scepticisme épistémologique et en viens à proposer une double éthique de la connaissance.
L’un des objectifs de cette conférence est de confronter une nouvelle fois certaines théories à paraître dans mon prochain ouvrage (titre provisoire : Nature humaine).

La Connaissance, une croyance utopique ? (1)

Conférence bruxelloise sur la philosophie de la connaissance, ce 4 septembre 2019.
J’aborde le phénomène en partant des conditions nécessaires pour m’attarder sur le critère de justification mis en question par Edmund Gettier. Partant, je dresse des parallèles avec le discours médiatique et la construction de storytellings. Revenant dans le champ philosophique, je questionne le scepticisme épistémologique et en viens à proposer une double éthique de la connaissance.
L’un des objectifs de cette conférence est de confronter certaines théories à paraître dans mon prochain ouvrage (titre provisoire : Nature humaine).
La Fille du Roi d’Écosse : Création mondiale
La soprano Yuhmi Suke Iwamoto a accepté de créer en 2019 La Fille du Roi d’Écosse (texte encore inédit, musique de Michel Lysight). Elle sera accompagné de Jean-Marc Fessard (clarinette) et de Johan Schmidt (piano).
Le 14 juin 2019 à 20:00
Espace Delvaux
3, Rue Gratès
1170 Watermael – Boitsfort (Bruxelles)

Des miettes dans le lit
Des miettes dans le lit : poèmes est joliment paru aux Éditions Chloé des Lys (Barry).
Quelques poèmes, principalement de jeunesse, des instantanés suscités par ces moments irrésolus, qui construisent nos nostalgies.
« Je ne sais plus où je l’ai mise…
– On va la retrouver !
– Je ne sais plus où je l’ai mise, qu’il répétait.Et puis il s’assied, comme ça, au bord du trottoir, à mi- hauteur de la rue de la Victoire.
Lui, c’était mon père. Et il renonçait à chercher sa voiture. Il faisait bon et, en face, une camionnette de location essayait péniblement de se garer.
– Un jour, je ne saurai même plus qui tu es, qu’il ajoute. »
Disponible sur le site de l’éditeur ou mieux encore, chez votre libraire favori…
(Méta-)physique du libre arbitre

Je suis invité par à donner, le 21 décembre 2018, une conférence sur La (méta-)physique du libre arbitre, à Louvain-La-Neuve. J’adopte une posture naturaliste afin d’approcher le phénomène apparent d’autodétermination.
Cette invitation fait suite à la publication de mon dernier ouvrage.
Trois images de Magali : Création mondiale
La soprano Yuhmi Suke Iwamoto a accepté de créer en 2019 les Trois images de Magali (texte encore inédit, musique de Michel Lysight).
Le 14 juin 2019 à 20:00
Espace Delvaux
3, Rue Gratès
1170 Watermael – Boitsfort (Brussels)

Parcours d’Artistes 2018

Participation au Parcours d’Artistes 2018 organisée par la Maison des Arts de Schaerbeek du 2 au 10 juin 2018.
[Détails sur le site de la Commune de Schaerbeek.]
Extra-Small 2017

Participation prochaine à l’exposition Extra-Small 2017 organisée par la Maison des Arts de Schaerbeek (chaussée d’Haecht 147) du vendredi 8 décembre au dimanche 10 décembre 2017. Je présente de petits formats photographiques sur la vie schaerbeekoise.
Le vernissage aura lieu vendredi 8 décembre de 19:00 à 22:00.
[Détails sur le site de la Maison des Arts ou sur Facebook.]
(Méta-)physique du libre arbitre

Mensa Belgique m’a convié à donner, le 28 juillet 2017, une conférence sur La (méta-)physique du libre arbitre. Elle aura lieu dans le beau quartier d’Outremeuse (Rue Grande-Bêche 35 à 4020 Liège).
Courants d’Airs 2017
D’autres oeuvres instrumentales de Michel Lysight sont programmées (dont une création mondiale), ainsi que le fantastique Tehillim de Steve Reich.
Sur scène : Quintette EtCaetera, Thibaut Louvel (piano), Stann Duguet (violoncelle), Sesim Bezduz (violon), Ninon Demange (Soprano), Romain Dayez (Baryton), Pierre Quiriny (marimba), Antoine Dandoy (marimba) et le Royal Conservatory of Brussels Orchestra sous la direction de Philippe Gérard.
Le Libre Arbitre
Le Libre Arbitre : Esquisse d’une métaphysique de la liberté trouve désormais sa place dans le catalogue de L’Harmattan (Paris).
La description de l’éditeur ne demande aucune retouche : « Notre expérience quotidienne nous le prouve : nous prenons des décisions pour nous déplacer, pour penser, pour agir et réagir. Nous prenons ces décisions selon notre nature et de notre environnement, mais aussi en fonction de notre volonté propre. C’est cette caractéristique essentielle qui confère à l’humain son libre arbitre.
Toutefois, rien dans la science ne vient conforter cette formidable intuition. Au contraire, les modèles contemporains des neurosciences et des science cognitives tendent à faire de nous des machines imparfaites, et à reléguer la volonté au rang d’illusion.
Dans ce court essai, Alain Van Kerckhoven démontre que le libre arbitre a toujours été instrumentalisé pour justifier des postures religieuses, philosophiques ou politiques. L’apparition de nouveaux outils de connaissance permet pour la première fois d’en faire un sujet d’étude rationnelle.
Les conclusions nous entraînent aux frontières de la science et de la philosophie, au cœur de l’expérience humaine. »
Disponible sur Amazon, sur le site de l’éditeur ou mieux encore, chez votre libraire favori…
Bonne critique pour la Complainte des Esclaves
La pièce est en tout cas bien réjouissante et l’interprétation de cette œuvre ne laissera certainement pas le public ni les choristes indifférents.
Brève et favorable critique d’une courte pièce qui suit son chemin auprès des jeunes chanteurs… Merci à l’éditeur pour la promotion !
La Complainte des esclaves au catalogue de Delatour
La Complainte des Esclaves est une courte pièce humoristique écrite à nouveau en collaboration avec le compositeur Michel Lysight. Les esclaves dont il est question sont les jeunes choristes, suppliant leur chef de chœur de ne plus jamais leur donner à chanter de musique contemporaine. La musique est un clin d’œil pastichant les grands classiques, tout en conservant la touche personnelle du compositeur.
La pièce, pour choeur d’enfants à 2 voix, 2 percussionnistes et 2 instruments ou piano, est disponible en version papier ou électronique aux Éditions Delatour.
Les Chants de Casanova édités !
Les Chants de Casanova sont finalement disponibles dans le catalogue de Delatour, France.
Cette vaste fresque lyrique de 45 minutes pour contre-ténor (ou baryton), choeur mixte et grand orchestre symphonique fut écrite en collaboration avec le compositeur belge Michel Lysight.
Écrits de 2005 à 2006, Les Chants de Casanova ne sont pas un récit linéaire de la vie de Casanova, mais plutôt une évocation en un prélude et six chants de divers événements marquants qui ont jalonné le parcours de ce fascinant personnage. Les ambiances musicales, très variées, sont caractéristiques du style du compositeur : lyrisme, expression, vastes mélodies, subtilité des couleurs orchestrales et rythmes implacables s’y côtoient de manière naturelle.
La création mondiale de cette pièce maîtresse du compositeur a eu lieu le 29 janvier 2010 dans la Grande Salle du Conservatoire royal de Bruxelles et le 30 janvier à l’Aula Magna de L’Université catholique de Lille par les Chœurs de l’Union Européenne, les Chœurs et l’Orchestre du Conservatoire royal de Bruxelles sous la direction de Pierre-Yves Gronier (chefs de chœurs : Dirk De Moor et Charles Michiels).
Deux Regards sur Arlequin : Création mondiale
Création mondiale des Deux Regards sur Arlequin par l’ensemble Musiques Nouvelles sous la direction Jean-Paul Dessy avec Pauline Claes (mezzo-soprano), Claire Bourdet (violon & alto), Jean-Pol Zanutel (violoncelle), Berten D’Hollander (flûte), Charles Michiels (clarinette & clarinette basse) et Kim Van den Brempt (piano).
La création a lieu le 14 avril 2016 à Mons dans le cadre du centenaire de la création du Pierrot Lunaire d’Arnold Schoenberg.
Deux regards sur Arlequin
Et bonne critique sur Three Philosophers Songs
Sur un texte en anglais, l’auteur nous présente trois contes philosophiques librement inspirés de trois mythes occidentaux : le premier, inspiré de Caïn et Abel, le deuxième du destin de l’acacia et le dernier s’inspire de la légende de Saint Nicolas. L’ensemble laisse un rôle majeur aux parties instrumentales qui dialoguent constamment avec le chanteur. Il y a un grand lyrisme dans cette œuvre attachante.
Bonne critique sur El Niño de Atocha
Créée le 13 mai 2012 à Bruxelles, cette œuvre a été inspirée par les confidences faites à l’auteur du texte par une jeune femme de république dominicaine. El Niño de Atocha est un « enfant Jésus » local qui protégeait des sorciers et calmait les peurs de la petite fille. L’alternance de deux thèmes musicaux, l’un à caractère de berceuse populaire, l’autre plus rythmique crée une ambiance typique. Bien que consonant, l’ensemble demande un chœur aguerri à cause de la virtuosité de certains passages, d’autant plus qu’il est important que le texte soit parfaitement compréhensible. Mais on sera récompensé du travail demandé par la beauté de l’œuvre.
El Niño de Atocha disponible !
Le texte de El Niño de Atocha (2011, © 2015 Éditions Delatour, France) est né d’une confidence que fit à l’auteur une jeune femme originaire de République Dominicaine. Comme tous les jeunes enfants de cette île, elle avait eu très peur des sorciers et, sous ses draps de petite fille, elle priait alors El Niño de Atocha. Cette icône est une image populaire de l’enfant Jésus, assis sur un petit trône avec un chapeau et une plume, un bâton de pèlerin, une gourde et un panier contenant du pain. À 18 ans, elle quitta sa famille, son pays et le poids de ce catholicisme syncrétique. Si, jusqu’à présent, la vie ne lui fut guère généreuse, elle ne regrette pas d’avoir laissé derrière elle ce petit berger un peu kitch et n’a de nostalgie que pour sa naïveté perdue.
La musique, écrite par le compositeur belge Michel Lysight, entremêle deux thèmes musicaux, l’un à caractère de berceuse populaire et l’autre plus rythmique, alternent, chaque fois traités de manière différente avant de finalement se superposer et d’amener une très virtuose conclusion.
La création mondiale a eu lieu le 13 mai 2012 à Bruxelles par Olivier Berten, Nedjelka Candina, Johan Fostier, Maria Helena Schoeps et Gilles Wiernik.