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Parutions, créa­tions, expositions

La Complainte des esclaves au catalogue de Delatour

La Complainte des esclavesLa Complainte des Esclaves est une courte pièce humo­ris­tique écrite à nouveau en col­la­bo­ra­tion avec le com­po­si­teur Michel Lysight. Les esclaves dont il est ques­tion sont les jeunes cho­ristes, sup­pliant leur chef de chœur de ne plus jamais leur donner à chanter de musique contem­po­raine. La musique est un clin d’œil pas­ti­chant les grands clas­siques, tout en conser­vant la touche per­son­nelle du compositeur.

La pièce, pour choeur d’enfants à 2 voix, 2 per­cus­sion­nistes et 2 ins­tru­ments ou piano, est dis­po­nible en version papier ou élec­tro­nique aux Éditions Delatour.

Les Chants de Casanova édités !

Les Chants de CasanovaLes Chants de Casanova sont fina­le­ment dis­po­nibles dans le cata­logue de Delatour, France.

Cette vaste fresque lyrique de 45 minutes pour contre-ténor (ou baryton), choeur mixte et grand orchestre sym­pho­nique fut écrite en col­la­bo­ra­tion avec le com­po­si­teur belge Michel Lysight.

Écrits de 2005 à 2006, Les Chants de Casanova ne sont pas un récit linéaire de la vie de Casanova, mais plutôt une évo­ca­tion en un prélude et six chants de divers évé­ne­ments mar­quants qui ont jalonné le par­cours de ce fas­ci­nant per­son­nage. Les ambiances musi­cales, très variées, sont carac­té­ris­tiques du style du com­po­si­teur : lyrisme, expres­sion, vastes mélo­dies, sub­ti­lité des cou­leurs orches­trales et rythmes impla­cables s’y côtoient de manière naturelle.

La créa­tion mon­diale de cette pièce maî­tresse du com­po­si­teur a eu lieu le 29 janvier 2010 dans la Grande Salle du Conservatoire royal de Bruxelles et le 30 janvier à l’Aula Magna de L’Université catho­lique de Lille par les Chœurs de l’Union Européenne, les Chœurs et l’Orchestre du Conservatoire royal de Bruxelles sous la direc­tion de Pierre-Yves Gronier (chefs de chœurs : Dirk De Moor et Charles Michiels).

Deux Regards sur Arlequin : Création mondiale

Création mon­diale des Deux Regards sur Arlequin par l’ensemble Musiques Nouvelles sous la direc­tion Jean-Paul Dessy avec Pauline Claes (mezzo-soprano), Claire Bourdet (violon & alto), Jean-Pol Zanutel (vio­lon­celle), Berten D’Hollander (flûte), Charles Michiels (cla­ri­nette & cla­ri­nette basse) et Kim Van den Brempt (piano).

La créa­tion a lieu le 14 avril 2016 à Mons dans le cadre du cen­te­naire de la créa­tion du Pierrot Lunaire d’Arnold Schoenberg.

Deux regards sur Arlequin

Deux regards sombres et nihi­listes sur Arlequin, décons­trui­sant le gentil poème d’Albert Giraud mis alors en musique par Arnold Schönberg dans son Dreimal sieben Gedichte aus Albert Girauds « Pierrot lunaire ». Cette fois encore, la musique sauvera et portera les vers. 

Et bonne critique sur Three Philosophers Songs

Bonne cri­tique aussi, dans le même numéro de novembre de L’Éducation Musicale (Paris, France) : 

Sur un texte en anglais, l’auteur nous pré­sente trois contes phi­lo­so­phiques libre­ment ins­pi­rés de trois mythes occi­den­taux : le premier, inspiré de Caïn et Abel, le deuxième du destin de l’acacia et le dernier s’inspire de la légende de Saint Nicolas. L’ensemble laisse un rôle majeur aux parties ins­tru­men­tales qui dia­loguent constam­ment avec le chan­teur. Il y a un grand lyrisme dans cette œuvre attachante.

Bonne critique sur El Niño de Atocha

Bonne cri­tique dans le numéro de novembre de L’Éducation Musicale (Paris, France) : 

Créée le 13 mai 2012 à Bruxelles, cette œuvre a été ins­pi­rée par les confi­dences faites à l’auteur du texte par une jeune femme de répu­blique domi­ni­caine. El Niño de Atocha est un « enfant Jésus » local qui pro­té­geait des sor­ciers et calmait les peurs de la petite fille. L’alternance de deux thèmes musi­caux, l’un à carac­tère de ber­ceuse popu­laire, l’autre plus ryth­mique crée une ambiance typique. Bien que conso­nant, l’ensemble demande un chœur aguerri à cause de la vir­tuo­sité de cer­tains pas­sages, d’autant plus qu’il est impor­tant que le texte soit par­fai­te­ment com­pré­hen­sible. Mais on sera récom­pensé du travail demandé par la beauté de l’œuvre.

El Niño de Atocha disponible !

El Niño de AtochaLe texte de El Niño de Atocha (2011, © 2015 Éditions Delatour, France) est né d’une confi­dence que fit à l’auteur une jeune femme ori­gi­naire de République Dominicaine. Comme tous les jeunes enfants de cette île, elle avait eu très peur des sor­ciers et, sous ses draps de petite fille, elle priait alors El Niño de Atocha. Cette icône est une image popu­laire de l’enfant Jésus, assis sur un petit trône avec un chapeau et une plume, un bâton de pèlerin, une gourde et un panier conte­nant du pain. À 18 ans, elle quitta sa famille, son pays et le poids de ce catho­li­cisme syn­cré­tique. Si, jusqu’à présent, la vie ne lui fut guère géné­reuse, elle ne regrette pas d’avoir laissé der­rière elle ce petit berger un peu kitch et n’a de nos­tal­gie que pour sa naïveté perdue.

La musique, écrite par le com­po­si­teur belge Michel Lysight, entre­mêle deux thèmes musi­caux, l’un à carac­tère de ber­ceuse popu­laire et l’autre plus ryth­mique, alternent, chaque fois traités de manière dif­fé­rente avant de fina­le­ment se super­po­ser et d’amener une très vir­tuose conclusion.

La créa­tion mon­diale a eu lieu le 13 mai 2012 à Bruxelles par Olivier Berten, Nedjelka Candina, Johan Fostier, Maria Helena Schoeps et Gilles Wiernik.

Three Philosophers Songs est édité.

Three Philosophers SongsThree Philosophers Songs est dis­po­nible chez Delatour, notre désor­mais éditeur habituel.

Cette œuvre pour Baryton, flûte, violon, vio­lon­celle et piano est à nouveau écrite en col­la­bo­ra­tion avec le com­po­si­teur belge Michel Lysight et résulte d’une com­mande de Mireille Delvaux.

Certains sym­boles ont tra­versé les civi­li­sa­tions et les âges, uti­li­sant comme véhi­cules des mythes qui se per­pé­tuent de mille façons : récits reli­gieux, chan­sons popu­laires ou décors de cathé­drales par exemple. Les plus forts de ces sym­boles ont nourri (et été nourris par) une dis­ci­pline ini­tia­tique à la fois spé­cu­la­tive et opé­ra­tive : l’alchimie.
 
Three Philosophers Songs – que l’on pour­rait tra­duire par « Trois Mélodies phi­lo­so­phales » – évoque trois de ces mythes occi­den­taux sous un éclai­rage philosophal.
  1. The Fruits of the Earth se réfère à l’étrange his­toire de Caïn et Abel. La musique est construite sur la tech­nique de la basse obs­ti­née. Dans les divers épi­sodes qui se suc­cèdent, la voix et les ins­tru­ments éta­blissent un dia­logue sou­li­gnant le carac­tère dra­ma­tique du récit.
  2. Roots and Thorns évoque de mul­tiples destins de l’acacia. La pièce s’ouvre sur une suc­ces­sion d’accords mineurs dis­tants les uns des autres d’un inter­valle de tierce (mineure ou majeure). Une mélodie se déploie vers la fin de cette longue intro­duc­tion. Suit alors un passage central plus agité ryth­mi­que­ment où le chant prend le rôle central, soutenu par les ins­tru­ments. Une troi­sième section voit revenir la suc­ces­sion d’accords et la mélodie initiale.
  3. The Salt of the Earth revi­site la très alchi­mique légende de Saint Nicolas. L’utilisation d’un accord sans tierce donne un carac­tère « médié­val » à la courte intro­duc­tion ins­tru­men­tale. La voix chante alors en boucle une mélodie simple, très expres­sive, et c’est l’ensemble ins­tru­men­tal qui crée les dif­fé­rentes atmo­sphères et varia­tions de carac­tère. La conclu­sion, pure­ment ins­tru­men­tale, utilise essen­tiel­le­ment la mélodie prin­ci­pale et finit sur l’accord sans tierce du début.
La créa­tion mon­diale a eu lieu le 8 novembre 2014 au Conservatoire royal de Bruxelles par l’ensemble Grupo 46, dédi­ca­taire de l’œuvre : Alejandro Beresi (flûte), Claudine Schott (violon), Guillermo Cerviño Wood (vio­lon­celle), Carlos Palazzo (baryton) et Paule Van den Driessche (piano).

Anamnèse (réduction chant-piano) est sorti.

AnamnèseLa réduc­tion chant d’Anamnèse (ori­gi­nel­le­ment pour chœur mixte et orchestre à cordes) est dis­po­nible aux Éditions Delatour (France)

Écrite en col­la­bo­ra­tion avec le com­po­si­teur belge Michel Lysight, cette pièce s’ouvre sur une basse obs­ti­née de six notes en valeurs régu­lières ; les dif­fé­rents pupitres de l’orchestre construisent sur cette basse un choral sur lequel se greffent pro­gres­si­ve­ment deux motifs mélo­diques énoncés par les voix du chœur. Le premier motif est chanté en canon à trois parties par les sopra­nos, altos et ténors tandis que seules les basses chantent le deuxième.

Le texte est né du constat que les six camps d’extermination nazis de la seconde Guerre Mondiale furent bâtis en Pologne. Ce fait his­to­rique, en contra­dic­tion avec le souci de ren­de­ment et d’optimisation des concep­teurs de la Shoah, n’a jamais reçu d’explication satis­fai­sante. L’auteur imagine le ques­tion­ne­ment de des­cen­dants polo­nais sur le rôle de leurs parents dans l’une des plus grandes entre­prises de déshu­ma­ni­sa­tion de l’histoire.

Chaque voix chante son propre texte, indé­pen­dam­ment des autres, incar­nant d’abord l’horreur des pri­son­niers, puis celle, à quelques géné­ra­tions de dis­tance, des jeunes Polonais décou­vrant l’histoire. Furtivement, ces voix indi­vi­duelles convergent vers les mêmes sono­ri­tés, les mêmes mots et la même conscience.

La musique, très lyrique et expres­sive lorsque le texte énonce des paroles de pri­son­niers, devient net­te­ment plus dis­tan­ciée et froi­de­ment ryth­mique dans la partie cen­trale, au moment où le chœur égrène sys­té­ma­ti­que­ment les noms de chaque camp, comme pour en évoquer la totale déshu­ma­ni­sa­tion. La der­nière partie voit s’inverser les rôles de l’orchestre et du chœur : ce dernier chante le choral du début tandis que les deux motifs mélo­diques sont joués par l’orchestre jusqu’à ce que le silence sur­vienne abruptement.

L’Espace entre les choses

Recommencer à publier, de petites notes, images. Des billets de villes sous la pluie, de gestes hési­tants, de mots que le jour et la nuit tentent d’échanger, de lignes de fuite et de regards riant ou perdus.

Le flux serait court, l’iPhone dans la poche de mon jean étant mon seul bloc-notes.

Pas non plus d’édition, seule­ment des cor­rec­tions. Retrouver l’instantanéité du regard et de l’écrit, avoir l’illusion de sauver ce que l’on aper­çoit entre les choses.

Tout sera là, dans L’Espace entre les choses.

Three Philosophers’ Songs : Création mondiale

Création mon­diale de Three Philosophers’ Songs (Trois mélo­dies phi­lo­so­phales), œuvre pour Baryton, flûte, violon, vio­lon­celle et piano co-écrite avec le com­po­si­teur Michel Lysight en 2014 et com­man­dée par Mireille Delvaux. pour l’ensemble Grupo 46.

Certains sym­boles ont tra­versé les civi­li­sa­tions et les âges, uti­li­sant comme véhi­cules des mythes qui se per­pé­tuent de mille façons : récits reli­gieux, chan­sons popu­laires ou décors de cathé­drales par exemple. Les plus forts de ces sym­boles ont nourri (et été nourris par) une dis­ci­pline ini­tia­tique à la fois spé­cu­la­tive et opé­ra­tive : l’alchimie.

Three Philosophers Songs évoque trois de ces mythes occi­den­taux sous un éclai­rage phi­lo­so­phal. The Fruits of the Earth se réfère à l’étrange his­toire de Caïn et Abel. La musique est construite sur la tech­nique de la basse obs­ti­née. Dans les divers épi­sodes qui se suc­cèdent, la voix et les ins­tru­ments éta­blissent un dia­logue sou­li­gnant le carac­tère dra­ma­tique du récit. Roots and Thorns évoque de mul­tiples destins de l’acacia. La pièce s’ouvre sur une suc­ces­sion d’accords mineurs dis­tants les uns des autres d’un inter­valle de tierce (mineure ou majeure). Une mélodie se déploie vers la fin de cette longue intro­duc­tion. Suit alors un passage central plus agité ryth­mi­que­ment où le chant prend le rôle central, soutenu par les ins­tru­ments. Une troi­sième section voit revenir la suc­ces­sion d’accords et la mélodie ini­tiale. The Salt of the Earth revi­site la très alchi­mique légende de Saint Nicolas. L’utilisation d’un accord sans tierce donne un carac­tère « médié­val » à la courte intro­duc­tion ins­tru­men­tale. La voix chante alors en boucle une mélodie simple, très expres­sive, et c’est l’ensemble ins­tru­men­tal qui crée les dif­fé­rentes atmo­sphères et varia­tions de carac­tère. La conclu­sion, pure­ment ins­tru­men­tale, utilise essen­tiel­le­ment la mélodie prin­ci­pale et finit sur l’accord sans tierce du début.

Le concert aura lieu le 8 novembre 2014 au Conservatoire Royal de Bruxelles et sera donné par l’ensemble Grupo 46 : Alejandro Beresi (flûte), Claudine Schott (violin), Guillermo Cerviño Wood (cello), Carlos Palazzo (bari­tone) and Paule Van den Driessche (piano).

Quatre poèmes : Première lecture

Création mon­diale aujourd’hui à l’Auditorium Érik Satie (La Courneuve, France) par Choï Sinwood (accor­déon), Léo Deschamps, Jean-Baptiste Letzelter et l’ensemble choral La Croche Choeur. Le concert fut ponctué de flat­teuses mais injus­ti­fiées lec­tures de quatre de mes poèmes : Six fins ultimes, Le Commissariat, Le Snack et Le Conquérant.

Anamnèse : Création belge

Cette œuvre est un travail de mémoire centré sur ce constat : les six camps d’extermination nazis qui firent près de 3 mil­lions de vic­times et qui furent un ins­tru­ment central de la Shoah, furent tous situés en Pologne.

Anamnèse est une œuvre écrite en col­la­bo­ra­tion avec Michel Lysight qui en a composé la musique. La créa­tion mon­diale a eu lieu en 2001 à Varsovie (Pologne) par AMFC Vocal consort, I Musici Brucellensis (dir. Zofia Wislocka).

La créa­tion belge aura lieu le 2 octobre 2011 à Bruxelles par les Choeurs de l’Union Européenne (dir. Dirk De Moor) et l’Orchestre du XXIe siècle (dir. Michel Lysight).

 

El Niño de Atocha : Création mondiale

Création mon­diale d’El Niño de Atocha, pièce pour quin­tette vocal a capella co-écrite avec le com­po­si­teur Michel Lysight en 2012.

Le texte de El Niño de Atocha (2011) est né d’une confi­dence que fit à l’auteur une jeune femme ori­gi­naire de République Dominicaine. Comme tous les jeunes enfants de cette île, elle avait eu très peur des sor­ciers et, sous ses draps de petite fille, elle priait alors El Niño de Atocha. Cette icône est une image popu­laire de l’enfant Jésus, assis sur un petit trône avec un chapeau et une plume, un bâton de pèlerin, une gourde et un panier conte­nant du pain. À 18 ans, elle quitta sa famille, son pays et le poids de ce catho­li­cisme syn­cré­tique. Si, jusqu’à présent, la vie ne lui fut guère géné­reuse, elle ne regrette pas d’avoir laissé der­rière elle ce petit berger un peu kitch et n’a de nos­tal­gie que pour sa naïveté perdue.

Deux thèmes musi­caux, l’un à carac­tère de ber­ceuse popu­laire et l’autre plus ryth­mique, alternent, chaque fois traités de manière dif­fé­rente avant de fina­le­ment se super­po­ser et d’amener une très vir­tuose conclusion.

Le concert aura lieu le 13 mai 2012 à Bruxelles, à l’Atelier Marcel Hastir, par Olivier Berten, Nedjelka Candina, Johan Fostier, Maria Helena Schoeps et Gilles Wiernik.

La Complainte des esclaves : Création mondiale

Création mon­diale de la Complainte des esclaves, plai­san­te­rie musi­cale pour choeur d’enfants et piano, co-écrite en 2010 avec le com­po­si­teur Michel Lysight.

Les esclaves de cette courte pièce humo­ris­tique sont bien entendu les jeunes cho­ristes, sup­pliant leur chef de chœur de ne plus jamais leur donner à chanter de musique contem­po­raine. La musique est un clin d’œil pas­ti­chant les grands clas­siques, tout en conser­vant la touche per­son­nelle du compositeur.

Le concert aura lieu le 15 avril 2010 à Paris par Les jeunes voix du Conservatoire Darius Milhaud sous la direc­tion de Cécile Lana Martin, avec Adrien Pornet, Léo Bachelet (per­cus­sions) et Vincent Pouderoux (flûte).

Les Chants de Casanova : Création française

Les chants de CasanovaCréation fran­çaise des Chants de Casanova, large fresque sous forme de cantate pour contralto, choeur mixte et orchestre co-écrite en 2009 avec le com­po­si­teur Michel Lysight.

La créa­tion fran­çaise aura lieu au len­de­main de la créa­tion mon­diale à Bruxelles : le 30 janvier 2010 à Lille par Les Choeurs de l’Université Catholique de Lille.

 

Les Chants de Casanova : Création mondiale

Création mon­diale des Chants de Casanova, large fresque sous forme de cantate pour contralto, choeur mixte et orchestre co-écrite en 2009 avec le com­po­si­teur Michel Lysight.

Vaste fresque en un Prélude et sept Chants, l’œuvre fait la part belle à l’expression et au lyrisme, mais éga­le­ment à l’écriture mini­ma­liste carac­té­ris­tique du com­po­si­teur. Les chœurs sont tantôt traités en homo­ryth­mie, scan­dant tous le même texte sur un rythme plus ou moins iden­tique, tantôt en écri­ture plus com­plexe mêlant mélo­dies et textes dif­fé­rents, ou encore inté­grés dans l’orchestre de manière plus ins­tru­men­tale. Le soliste, contre­té­nor ou baryton, incarne Casanova dans deux grands airs où les ins­tru­ments dia­loguent avec lui, appor­tant un com­men­taire musical au texte chanté. L’orchestration, élément fon­da­men­tal de la pièce, a été par­ti­cu­liè­re­ment éla­bo­rée afin d’offrir un chan­ge­ment per­ma­nent d’images et de cou­leurs sonores. Enfin, le final voit le retour de nom­breux élé­ments des dif­fé­rentes parties, les super­po­sant dans une écri­ture contra­pun­tique virtuose.

Le nom de Casanova ali­mente depuis deux siècles d’épais fan­tasmes qui en masquent le vrai visage. Homme des Lumières, de culture et d’intelligence, amou­reux sincère et avide de liberté, Casanova s’offre à la vie, à l’amour et au monde sans exiger autre contre­par­tie qu’un plaisir volup­tueux et partagé. Il enseigne par le seul exemple de sa conduite un art de vivre qu’il conçoit comme condi­tion néces­saire (peut-être suf­fi­sante?) au bonheur. Les Chants de Casanova sont nés d’une image précise. Jeté par un pouvoir arbi­traire dans les Plombs de Venise, Casanova se plonge dans La Divine Comédie de Dante et rêve le destin qu’il vivra ensuite. Il survit à cette épreuve en donnant à sa liberté confis­quée le visage d’une Europe dont il sera le plus avide voyageur.

La créa­tion mon­diale aura lieu le 29 janvier 2010 à Bruxelles par Les Choeurs de l’Union Européenne, Les Choeurs et l’Orchestre du Conservatoire royal de Bruxelles et Le Cercle Choral Européen.

Le Nu sans dessus dessous

Participation pro­chaine à l’exposition Le nu sans dessus dessous orga­ni­sée par la La Fabrik (Rue Pierre-Joseph Antoine, 79 à 4040 Herstal) du ven­dredi 8 mai au samedi 16 mai 2009.

  • Vernissage le 9 mai à 19h00.
  • Vernissage de clotûre le 16 à 19h00
  • Ouvert les autres jours de 10h à 12h00 et 13h30 à 18h00.

Exposition

Anamnèse est édité.

AnamnèseAnamnèse, pour chœur mixte et orchestre à cordes, est désor­mais dis­po­nible aux Éditions Delatour (France).

Écrite en col­la­bo­ra­tion avec le com­po­si­teur belge Michel Lysight, cette pièce s’ouvre sur une basse obs­ti­née de six notes en valeurs régu­lières ; les dif­fé­rents pupitres de l’orchestre construisent sur cette basse un choral sur lequel se greffent pro­gres­si­ve­ment deux motifs mélo­diques énoncés par les voix du chœur. Le premier motif est chanté en canon à trois parties par les sopra­nos, altos et ténors tandis que seules les basses chantent le deuxième.

Le texte est né du constat que les six camps d’extermination nazis de la seconde Guerre Mondiale furent bâtis en Pologne. Ce fait his­to­rique, en contra­dic­tion avec le souci de ren­de­ment et d’optimisation des concep­teurs de la Shoah, n’a jamais reçu d’explication satis­fai­sante. L’auteur imagine le ques­tion­ne­ment de des­cen­dants polo­nais sur le rôle de leurs parents dans l’une des plus grandes entre­prises de déshu­ma­ni­sa­tion de l’histoire.

Chaque voix chante son propre texte, indé­pen­dam­ment des autres, incar­nant d’abord l’horreur des pri­son­niers, puis celle, à quelques géné­ra­tions de dis­tance, des jeunes Polonais décou­vrant l’histoire. Furtivement, ces voix indi­vi­duelles convergent vers les mêmes sono­ri­tés, les mêmes mots et la même conscience.

La musique, très lyrique et expres­sive lorsque le texte énonce des paroles de pri­son­niers, devient net­te­ment plus dis­tan­ciée et froi­de­ment ryth­mique dans la partie cen­trale, au moment où le chœur égrène sys­té­ma­ti­que­ment les noms de chaque camp, comme pour en évoquer la totale déshu­ma­ni­sa­tion. La der­nière partie voit s’inverser les rôles de l’orchestre et du chœur : ce dernier chante le choral du début tandis que les deux motifs mélo­diques sont joués par l’orchestre jusqu’à ce que le silence sur­vienne abruptement.

Piotr Lachert – interview

Interview lumi­neuse de mon ami Piotr Lachert, com­po­si­teur Belge et cos­mo­po­lite, envoyée pour publi­ca­tion pro­chaine à Sabam Magazine. Cette courte inter­view fait désor­mais partie de la com­pi­la­tion Huit com­po­si­teurs belges.

Wim Henderickx – interview

Interview de Wim Henderickx, com­po­si­teur belge à l’activité bouillon­nante, envoyée pour publi­ca­tion immi­nente à Sabam Magazine. Cette courte inter­view fait désor­mais partie de la com­pi­la­tion Huit com­po­si­teurs belges.

Luc Van Hove – interview

Interview très inté­res­sante du com­po­si­teur belge Luc Van Hove, envoyée pour publi­ca­tion dans le pro­chain Sabam Magazine. Cette courte inter­view fait désor­mais partie de la com­pi­la­tion Huit com­po­si­teurs belges.

Anamnèse sur CD

Anamnèse est désor­mais dis­po­nible sur CD : une pro­duc­tion DUX repre­nant la créa­tion mon­diale en Pologne de Zofia Wislocka et de Musici Brucellensis (2002).

Luc Brewaeys – interview

Interview de Luc Brewaeys, com­po­si­teur belge, ter­mi­née et envoyée pour publi­ca­tion pro­chaine dans Sabam Magazine. Cette courte inter­view fait désor­mais partie de la com­pi­la­tion Huit com­po­si­teurs belges.